samedi 3 octobre 2015

Suite à la visite du Pape aux USA

La machine du Vatican
étouffe un bon coup du Pape


Vous vous souvenez de cette dame, Kim Davis, cette greffière d'un comté du Kentucky qui a refusé d'officier un mariage gay et qui a écopé de 5 jours de prison ?

Le Pape a tenu à la rencontrer en privé pendant une dizaine de minutes lors de son voyage aux USA. « Cette semaine, elle a assuré que lorsqu'elle a rencontré le Pape, à Washington, celui-ci l'avait encouragée à rester forte ». (Huffington Post)

Mais ce n'est pas ce que raconte vendredi le 2 octobre, le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi qui affirme que « le pape n'a pas discuté en détail avec Mme Davis de sa situation ». (voir ici)

Voyez maintenant ce qu'un journaliste a posé comme question au Pape sur son envolée de retour et dites-moi qui dit vrai entre Kim Davis et Lombardi :

Journaliste Terry Morgan de la chaîne américaine ABC : « Saint-Père, soutenez-vous aussi ces personnes, y compris des responsables gouvernementaux, qui disent qu'ils ne peuvent pas en toute bonne conscience, leur propre conscience personnelle, respecter certaines lois ou exercer leurs fonctions en tant que fonctionnaires du gouvernement ? Par exemple dans la délivrance des licences de mariage aux couples de même sexe. Soutenez-vous ces types de revendications concernant la liberté religieuse ? »

François : «Je ne peux pas avoir à l'esprit tous les cas qui peuvent exister à propos de l'objection de conscience. Mais, oui, je peux dire que l'objection de conscience est un droit qui est une partie de tous les droits humains. C'est un droit. Et si une personne ne permet pas aux autres d'être un objecteur de conscience, elle nie un droit. L'objection de conscience doit faire partie de chaque structure juridique parce que c'est un droit, un droit humain. Sinon, nous nous retrouverions dans une situation où nous sélectionnons ce qui est un droit, en disant : « Ce droit a du mérite tandis que celui-ci n'en a pas.» C'est un droit humain... C'est un droit et si nous voulons faire la paix nous devons respecter tous les droits ".

Voulant davantage confirmer cette prise de position du Pape, le journaliste Morgan insista en lui demandant à nouveau :

Journaliste : « Est-ce que ça comprend alors des représentants du gouvernement ? ».

François répondit : « C'est un droit humain et si un fonctionnaire du gouvernement est une personne humaine, il a ce droit. C'est un droit humain ».

En fin de matinée, le Père Lombardi, directeur du Bureau de presse du Vatican émettait la déclaration suivante: « Je ne nie pas que la réunion ait eu lieu, mais je n'ai pas d'autre commentaire ».

MORALE : L'appareil du Vatican est froussarde d'indisposer les gouvernements de grande puissance même pour un si petit incident ; pensez-vous que ces technocrates religieux prendront votre défense quand vous en aurez besoin ? Pensez-vous qu'ils imitent bien le Christ, notre Chef, qui a tenu tête à Pilate, à Hérode ?

Mais qui plient l'échine devant les Puissants ? Des froussards ou des Francs-Maçons... C'est rendu votre choix...

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