jeudi 27 avril 2017

« Renforcer les relations » avec les Musulmans ?
Quelles relations ?




par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 27 avril 2017

Faisons face à la réalité : assez incroyablement, le principal défenseur de l'Islam dans le monde n'est pas le Grand Mufti ou qui que ce soit, mais l'occupant actuel de la Chaire de Pierre. George Neumayr résume cet embarras d'époque pour l'Église avec son mordant habituel : « En tant que prototype du Jésuite Progressif, le Pape François se targue de son « œcuménisme ». Il suinte l'enthousiasme pour chaque religion à l'exception de la sienne. Au sommet de sa liste de religions préférées, celle qui adversaire la plus féroce de l'Église — l'Islam. Il ressemble plus à un porte-parole du CAIR [ Conseil des Relations Américano-Islamiques ] qu'à un Pape Catholique ».

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Maintenant, nous sommes informés que le Pape se rendra en Égypte, comme le rapporte Reuters, « pour essayer de renforcer les relations avec le Centre Al-Azhar, vieux de 1000 ans, relations qui ont été coupées par le côté Musulman en 2011, le Centre ayant dit à cette époque qu’il y avait eu des insultes répétées à l’endroit de l'Islam par le prédécesseur de François, le Pape Benoît XVI ».

Quelles injures ? Rien de plus que la condamnation entièrement justifiée de Benoît XVI contre le terrorisme Islamique après que des fanatiques Musulmans aient massacré 21 personnes dans une église égyptienne en 2011, après quoi, comme le note Robert Spencer, le Centre Al-Azhar, « l'institution Musulmane sunnite la plus prestigieuse au monde, a réagi avec colère coupant le dialogue avec le Vatican et accusant le Pape d'ingérence dans les affaires internes Égyptiennes. Dans une déclaration, Al-Azhar a dénoncé les « références négatives répétées du Pape envers l'Islam et ses affirmations selon lesquelles les Musulmans persécutent ceux qui vivent parmi eux au Moyen-Orient ».

Mais où est-ce que le Pape Benoît XVI a eu l'idée que les Musulmans persécutent les Chrétiens qui vivent parmi eux au Moyen-Orient ? Peut-être que c’était par l'usage de sa raison, aidée par les sens, autrement connue comme la rencontre avec la réalité. Mais la rencontre avec la réalité a été suspendue dans le cas du Pape Bergoglio, qui refuse de voir ou d'entendre quelque mal que ce soit de l'Islam ou des ordres sociaux semi-barbares des pays Islamiques.

Considérons le cas d'Asia Bibi, une épouse et une mère Catholique Pakistanaise emprisonnée depuis 2009 sous une peine de mort pour le crime présumé de « blasphème » contre « le Prophète ». Le Pape Benoît XVI en appela publiquement à sa libération — une autre de ses « insultes » de l'Islam — alors que le Pape Bergoglio a refusé de le faire, évidemment souhaitant éviter d'offenser le gouvernement Islamique « modéré » du Pakistan.

Et en quoi consistait le supposé « blasphème » d'Asia Bibi ? Comme elle en a témoigné, pendant un jour, il y a huit ans, en cueillant des fruits au soleil chaud pour gagner quelques roupies pour sa famille en difficulté, elle a osé boire de l'eau de la même tasse qu'elle a ensuite offerte à un collègue travailleur Musulman. Un Harridan Musulman voisin a crié que Bibi, étant Chrétienne, avait « souillé » l'eau en la buvant et qu'elle était ainsi devenue haram, ce qui signifie interdite par Dieu.

Bibi a répondu : « Je pense que Jésus le verrait différemment de Mahomet ». Et alors, son cauchemar a commencé : elle avait « insulté le Prophète ». Avant que la journée ne soit terminée, elle était en prison et a finalement été condamnée à mort. L'affaire a depuis fait son chemin vers la plus Haute Cour du Pakistan, qui, tout en suspendant la peine de mort ridicule en attente de sa décision, vient tout juste de refuser d'accélérer l’audition de sa cause. De François, cependant, pas un mot de protestation publique, même si les leaders mondiaux ainsi que son prédécesseur ont appelé à sa libération.

Renforcer les relations avec l'Islam ? Quelles relations ? Le Pape Bergoglio refuse de constater qu'il peut y avoir, et qu’il y a toujours eu, une relation entre le Christianisme et la religion que Mahomet a inventée : celle de l'opposition — l'opposition de la vérité à l'erreur, de la lumière de l'Évangile à ce que le Pape Pie XI appelait « Les ténèbres de l'Islam », du Christ-Roi au faux prophète au nom duquel d'innombrables Chrétiens ont été abattus.

Pourtant, le Pape Bergoglio refuse d'attribuer à leur fausse religion la persécution Musulmane envers les Chrétiens, dont les principes ont dicté la condamnation à mort pour Asia Bibi. Elle languit en prison tandis que le Pape Bergoglio va en Égypte — où la peine pour l'apostasie de l'Islam est la mort — pour « renforcer les relations » avec les représentants d'une religion dont toute l'histoire est une hostilité envers le Christ et son Église. Cette situation incroyable illustre ce que signifiait le Cardinal Ciappi lorsqu'il a révélé que « dans le Troisième Secret, il est prédit, entre autres choses, que la grande apostasie dans l'Église commencera au sommet ».

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